Même lorsque l’on veut échapper aux anglicismes, difficile dans le secteur de ne pas parler de wellness tant ce terme a, depuis quelques années, remplacé la notion plus traditionnelle de spa. Non seulement la COVID a profondément bouleversé la société, et renforcé le besoin de prendre soin de soi, mais plus globalement les habitudes de consommation ont évolué et conduit à une prise de conscience de l’importance d’une prise en charge globale du corps et de l’esprit. L’accès à l’information, facilité par l’ultra connexion de la population, rend souvent les clients plus exigeants et en attente d’expériences holistiques. Les prestations soins en cabine c’est bien, mais cela n’est plus suffisant, surtout dans les hôtels haut-de-gamme qui ont la possibilité de chouchouter le client dans toutes les composantes du séjour : hébergement, restauration, etc.
Les définitions et périmètres du wellness peuvent varier mais l’on considère en général que le sommeil, le sport et la nutrition y contribuent, en complément des soins. Et c’est autour de ces 4 piliers que se structurent désormais la majorité des offres wellness dans les lieux dédiés. Nous le voyons au quotidien dans nos missions d’accompagnement et la réflexion sur la programmation des spas a évolué dans ce sens, pour intégrer, par exemple, en plus des cabines traditionnelles, un espace de consultation qui permet de faire intervenir alternativement un( e ) naturopathe, ou nutritionniste etc. pour des bilans et conseils personnalisés auprès des clients.
L’espace fitness doit être lui aussi repensé, entre machines en libre-service, coaching individuel ou en groupe et une sélection d’appareils qui, grâce à la technologie, permettent un meilleur accompagnement et des séances à la fois plus ludiques et performantes, visant à renforcer la coordination, et qui sollicitent tant le physique que les ressources mentales. Le choix des disciplines proposées évolue également, avec la volonté de retenir des pratiques plus originales et sources de différenciation pour l’établissement (yoga suspendu vs yoga traditionnel, etc.). Enfin, de plus en plus, le sport sort des espaces confinés pour se pratiquer en extérieur et favoriser la reconnexion avec la nature, une dimension que l’offre wellness ne doit pas négliger.
Quant au sommeil, il est largement reconnu qu’il contribue au bien-être dans son ensemble. Dans les établissements hôteliers, un travail important est fait pour favoriser le repos dans des chambres avec des contraintes spécifiques de conception dans l’éclairage, l’insonorisation ainsi que la mise à disposition de nouvelles technologies ou accessoires de relaxation, de respiration ou de méditation pouvant favoriser l’endormissement. Dans les menus de soins, en spa ou thalasso, le sommeil s’invite également comme un thème récurrent avec des protocoles experts spécifiques et des conseils dédiés.
La nutrition, enfin, constitue un élément important du wellness : du choix de la collation servie après soin, aux repas proposés dans les restaurants lorsqu’il s’agit d’un hôtel, ou dans la création d’offres packagées brunch& Spa très populaires… là encore il s’agit de proposer des services en cohérence avec le positionnement du lieu et qui viennent harmonieusement compléter l’offre dans une démarche holistique.
Chaque projet que nous accompagnons varie par son implantation, son échelle et son histoire, et nous adoptons une approche sur mesure pour délivrer un conseil toujours spécifique, mais ces 4 composantes clés que nous venons d’évoquer : soins, sport, sommeil, et nutrition constituent de façon immuable les axes majeurs de réflexion dans la création des offres wellness actuelles.